L’exemple ci-haut le démontre. Cette carte fut envoyée le 16 septembre 1935 par Ethel (environ 27 ans à l’époque) qui était à Montréal, à sa mère, Mrs H.A. Dickson, qui, elle, se trouvait à Rectory Hill, au presbyère. Voici le texte de sa carte:
“Got home safely; no more trouble. The roads are terrible so we are going a new way next week-end. Don’t worry if we are late cos we won’t know how long our new road will take us. Eva’s well. Have a good time. Love, Ethel.”
Mme Dickson, 66 ans à l’époque, passait encore ses étés à Rectory Hill, et retournait vivre à Montréal l’hiver, là ou ses filles vivaient aussi. Celles-ci venaient régulièrement passer les week-end avec leur mère à Rectory Hill. tout comme d’autres membres de la famille et amis. Il n’était pas rare, comme me l’a confirmé une descendante de la famille, qu’il y avait des repas rassemblant pas moins de 25 personnes au presbytère l’été, et le festin était cuisiné par Mme Dickson et ses filles sur la cuisinière au bois, qui se trouve toujours dans le presbytère aujourd’hui.
Cette carte fut envoyée au début de l’été 1935, soit le 6 juin, à Mme Dickson par sa nièce, Marjorie, qui habitait à Montréal. Le texte va comme suit:
“I do know what I want, Aunt Ruth, and that is that I go out to Rectory Hill this week-end. I’m sorry I can’t manage it. How do you like being alone? It won’t be long now though. I hope to be seeing you in town soon. Goodbye and take care of yourself. Love, Marjorie.”
J’ai plusieurs autres cartes postales provenant de cette série que je mettrai en ligne sous peu. À suivre donc…